Non vous n’êtes pas à Marandon, j’ai beau m’initier à la taille Niwaki, il me reste des progrès à faire.
J’ai profité de ces vacances pour faire un saut au Japon.
je rêvais depuis longtemps de voir les cerisers en fleurs dans les parcs de Tokyo.
Les jaonais appellent cette fête : Hanami , la tradition remonte la période Nara (710–784)
à l’époque où la dynastie chinoise Tang a fortement influencé le Japon,
entre autre en apportant la coutume d’apprécier les fleurs.
Ce jour là les tokyoites envahissent les jardins publics et se prennent en photo devant les fleurs printannières.
De retour à Marandon, évidemment ce n’était pas la même ambiance.
Pourtant nos cerisiers n’ont pas à rougir de leurs homologues japonais.
Cette année le gel les a épargné.
Les matins sont encore frais mais la floraison annonce l’arrivée du printemps.
La différence entre Tokyo et Marandon c’est que l’on ne piquenique pas sous les cerisiers.
On ne boit pas non plus de bière ou de saké
Chez nous c’est les vacances alors qu’au Japon Hanami annonce la rentrée des classes, le début de l’année scolaire.
en réalité, je dois vous avouer que le voyage n’a été que virtuel. Yohan mon jeune voisin de Marandon est parti un an au Japon et je suis sur Facebook ses aventures nipponnes et guête ses photos de jardins japonais.
Il m’a autorisé à publier ces photos, je l’en remercie.
Voici ce qu’il me dit à propos de cette coutume :
« Alors à la base (genre avant l’ère Heian) c’était pas que les fleurs de cerisier (en fait le cerisier c’était même pas du tout fashion, ce qui comptait à l’époque c’était les fleurs de prunier ou de glycine). Maintenant c’est surtout les cerisiers auxquels on accorde de l’attention mais on apprécie quand même les autres arbres.
Y’a peut-etre des origines religieuses mais dès l’ère Heian c’était devenu un divertissement de nobles où on se retrouvait pour contempler les arbres en composant des poèmes.
Maintenant c’est effectivement surtout l’occasion de se retrouver entre copains pour se mettre minable. »
Merci yohan et si vous avez cru à mon histoire, tant pis pour vous
ahah…
Pour les 5 premières photos : droits réservés Yohan Leclerc 2008