Le jardin est laissé seul ou presque,
car les visiteurs sont nombreux et les fleurs sont bien gardées.
C’est l’avantage d’un jardin naturel.
Tout est en équilibre et chacun trouve sa place.
Le jardin est laissé seul ou presque,
car les visiteurs sont nombreux et les fleurs sont bien gardées.
C’est l’avantage d’un jardin naturel.
Tout est en équilibre et chacun trouve sa place.
Le viburnum (Carlesii) est surtout intéressant pour son odeur suave qui embaume tout le jardin.
quand en prime un visiteur lui rend visite…
Ce viburnum provient des pépinières Delay à Vienne. c’est un établissement que je vous recommande.
Vous y trouverez les trois suivants :
VIBURNUM carlesii (x) Caprifoliaceae Viorne
VIBURNUM carlesii (x) ‘Aurora’ Caprifoliaceae Viorne
VIBURNUM carlesii (x) ‘Diana’ Caprifoliaceae Viorne
Prenez une caisse de vin de Bordeaux
Clouez un couvercle à la place des planches enlevées
Recouvrez la d’écorces de bouleau (les pelures se détachent facilement en hiver)
Pratiquez une ouverture dans la caisse, enfoncez un petit bout de bois
Fixez solidement la caisse le long d’un tronc d’arbre. Pour que les oiseaux se sentent bien chez eux prévoyez un roiser grimpant le long de la cabane, ce sera sympa en Juin…
Vous venez de réaliser un nichoir à oiseau (ici pour les mésanges)
PS Dégustez sans modération le bon vin de Bordeaux…
pps : si vous avez loupé le début : cliquez ici
L’hiver est rude, le froid et la neige ont refait leur apparition.
En hiver, il faut nourrir les oiseaux avec de la graisse.
j’utilise le gras du cochon mis en réserve au congélateur.
Petite recette des grattons lyonnais :
Couper les bouts de gras en petits morceaux, le mettre au wok à feu doux afin qu’ils fondent progressivement.
La couleur dorée annonce que les grattons sont prêts, il faut les déposer sur un papier absorbant. Les saler ensuite, ils iront dans la salade ou seront grignottés à l’apéritif.
Pendant ce temps, la graisse (du saindoux) liquide est prélevée et disposée dans un récipient en attendant le refroidissement.
Je dépose la graisse liquide dans des petits moules mélangés à des graines. L’ensemble est mis à refroidir.
Il suffira de les attacher dans les arbres pour attendre nos pensionnaires.
Un impératif pour les oiseaux : ne pas saler la graisse.
Vous l’avez aperçue hier au bout de la feuille de l’osmonde
la voici aujourd’hui en gros plan.
Elle se promenait de feuille en feuille, se posant ça et là, profitant de la fraîcheur et de l’humidité,
impossible à prendre en vol, il faut attendre patiemment qu’elle se pose
et patiemment qu’elle ouvre ses ailes.
Chez moi elle est verte, ici (en Corse toujours) elle est marron
mais sa beauté est toujours aussi saisissante.
Tenue de camouflage pour la mante religieuse.
Me promenant dans les bois, je cherchais des châtaignes, c’est la saison, elles tombent à terre et l’on se pique les doigts à travers les bogues pour extraire le précieux fruit qui me rappelle mes racines ardéchoises.
5 chanterelles avaient eu la bonne idée de se nicher,
elles firent une bonne gourmandise pour la soirée.
Puis cherchant d’autres girolles orangées, je découvris mon amie la mante parée d’une
autre robe que celle de Marandon.
Au jardin elle sont vertes ici (dans la Drôme provençale) elles sont de couleur marron.
Je retrouvais le même ventre dodu de la femelle,
les mêmes gestes délicats de défense
et surtout les yeux magiques me rappelant les dessins de Giger ayant inspiré
Alien.
Le lendemain, une autre mante croisa ma route, elle était verte…
Une Mante verte qui courait dans l’herbe
je la montre à ces messieurs…
la suite vous connaissez la chanson,
ahah…
Art du camouflage…
L’autre jour, j’arrosais mes bambous recroquevillés sur eux mêmes quand mon attention fut attirée par un animal se déplaçant très lentement.
J’avais l’impression d’être attentivement surveillé par quelque chose qui se confondait avec le feuillage.
Je retrouvais ainsi mon amie la
mante religieuse que je n’avais point vue depuis quelques jours.
Entre temps son ventre avait grossi annonçant la naissance imminente de sa descendance.
Je continuais mon arrosage pensant la photographier quelque temps plus tard.
Je revins muni de mon appareil photographique peu après mais il me fut impossible de retrouver la mante qui je pense ne s’était pas envolée mais qui s’était immobilisée au milieu de feuillage vert.
Il fallut être patient et finalement la retrouver escaladant en direction du haut des chaumes.
Ses pattes se confondaient avec le bois doré du bambou et son corps et ses ailes prenaient la même couleur que les feuilles.
Hier nous nous sommes penchés sur les asters d’automne qui nous apportent de chaleureuses couleurs, mais rapprochons nous un peu plus et attendons…
A la couleur jaune du pistil, contrastant avec le violet des pétales, l’abeille rajoute la dorure en contrejour.
ça se passe à Marandon une après midi d’Octobre dans un jardin naturel où les traitements sont limités au minimum
La semaine dernière une libellule est entrée dans la maison,
Je l’avais déjà repérée dans le jardin mais le temps d’aller chercher l’appareil photo elle s’en était enfuie.
Cette fois elle était posée sur le rideau et j’ai pu à loisir l’observer.
Ce qui est fascinant c’est la couleur verte et surtout les yeux que l’on a du mal à définir, cette sorte de transparence, d’image irréelle comme un hologramme.
Art du camouflage et surprise dans la maison où l’orchidée et la fougère sont habitées par une visiteuse .
Cherchez bien sur la première photo et vous la découvrirez en gros plan. C’est la Mante religieuse.
Bien sûr la femelle a de facheuses habitudes nuptiales mais cette bestiole est tellement belle pour qui ne craint pas de l’approcher et de contempler son dispositif d’attaque avec ses pattes avant aiguisées comme des couteaux crantés.
Elle peut être verte ou marron ou les deux pour mieux se fondre dans le décor végétal ce qui est le cas ici.
Ses yeux sont assez fascinants et sa tête peut effectuer un 360 °.ses deux pattes avant